Présenté par Estelle Arnoux
La COP27, le sommet consacré à la lutte contre le changement climatique, qui se déroulait à Charm el-Cheikh en Égypte, s’est achevée dimanche après deux semaines de négociations. Dans le texte final figure une seule avancée : la question des réparations réclamées aux pays riches, principaux responsables du réchauffement climatique, par les pays pauvres, principales victimes du dérèglement du climat, pour les dégâts déjà subis. Un fonds sera créé dont le fonctionnement exact sera déterminé d'ici à la prochaine COP.
En revanche, pas d’avancées sur les énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon), principales causes du réchauffement climatique. Le texte final reprend le texte de la COP26 de 2021, appelant à « accélérer les efforts vers la diminution progressive de l'énergie au charbon et des subventions inefficaces aux énergies fossiles ».
Pas d’avancées non plus sur la limitation du réchauffement climatique à +1,5°C par rapport à l’ère préindustrielle, c’est-à-dire avant le développement de l’industrie dans la 2e moitié du 19e siècle. Cette limitation avait été décidée lors de la COP21 à Paris en 2015 avec une date délai d’application fixée à 2025 au plus tard. Aucun nouveau moyen n'a été mentionné pour renforcer la crédibilité de cet engagement, les pays ont juste été mollement invités à mettre à jour leurs objectifs de réduction de gaz à effet de serre d'ici fin 2023.
À l'heure actuelle, les politiques menées nous conduisent vers un réchauffement de +2,8°C, prévenait l'ONU quelques jours avant l'ouverture de la COP.
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