INTERESSANT REFLEXION MOI AUSSI TOUJOURS COMME TROUBLE , JE ME DERANGE TJRS MOT HANDICAPE , CE MOT POUR QUI PAS CLAIR MERCI A LSF

Le mot handicap provient d’un terme anglais : « hand in cap », ce qui signifie littéralement « main dans le chapeau ». Cette expression découle d’un jeu d’échanges d’objets personnels qui se pratiquait en Grande Bretagne au 16ème siècle. Un arbitre évaluait les objets et s’assurait de l’équivalence des lots afin d’assurer l’égalité des chances des joueurs. Le handicap traduisait la situation négative, défavorable, de celui qui avait tiré un mauvais lot. puis au 20ème siècle, le handicap est toujours synonyme d’exclusion, de pauvreté, d’infirmité, d’incapacité, etc. (C'est le cas si le gouvernement ne prend pas en charge ce type de populations (entendante et sourdes). Je fais référence aux enfants des rues qui ont été prise en charge à partir du 19ième siècle (Freud, Françoise DOLTO qui n'a pas oublié les enfants Sourds). De mon avis personnel, je suis outrée quand je lis ceci: L’organisation mondiale de la santé associe au mot handicap le mot « Incapacités ». Elle le définit comme « un problème dans une fonction ou une structure de l’organisme; une limitation de l’activité est une difficulté rencontrée par un sujet pour exécuter une tâche ou une action; une restriction à la participation est un problème empêchant le sujet de s’engager pleinement dans les situations de la vie courante ». La surdité ne nuit pas à l'intelligence, à la sagesse, aux capacités motrices, ni à une limitation de l'activité sportive, culturelle, artistique etc... des personnes sourdes. Loin de là. Puisque la parole n'est pas absence grace à la LSF, le déficit oral est comblé par le toucher et le regard. Donc pour revenir à l'OMS, les Sourds peuvent tout faire. La non-participation (égoisme/domination) des politiciens, la réparation de l'ouie (corps soignants et éducatives) (la compulsion de réparation), l'informationincomplètes des OMS (pas d'expert de la surdité ni d'expert Sourd élu) empeche les Sourds à la toute pleine citoyenneté à part égale net ce depuis la petite école. A l'inverse pour une personne non-sourde dans une entreprise de langue des signes se verra bien obligé d'apprendre la langue des signes comme si elle allait bosser au japon. On ne dira pas qu'elle est handicapé mais bien sur dans une situation de handicap si elle ne maitrise pas la LSF.

Bonjour, je rejoins le sens de l'article sur la notion de situation de handicap et la notion d'identité. Récemment, lors d'un café signe, dans la conversation, un entendant disait "une personne handicapée" en nous regardant et plus précisément une femme. Il est ensuite voir cette femme pour s'excuser, elle lui a répondu ceci "Je ne suis pas une handicapée, je suis une personne normale qui a un handicap" ce qui est totalement différent, le point de vue est différent et dans cette hypothèse il y a égalité des personnes. A propos de l'identité, à ne se méprendre par rapport à l'identité de la culture sourde. Je pense que sur ce sujet, il y aurait peut être un éclaircissement à faire. Ne pensez vous pas? Merci encore pour cet article en LSF!

Intéressant de savoir