• AAH, prestations sociales... : la loi sur le pouvoir d'achat adoptée à l'Assemblée nationale

L’Assemblée nationale a adopté cette nuit le projet de loi sur le pouvoir d’achat, destiné à permettre aux Français de surmonter l’inflation.

Parmi les mesures adoptées se trouvent :

- la déconjugalisation de l’AAH, qui ne devrait être mise en place qu’en octobre 2023 ;
- la revalorisation des pensions de retraite et des prestations sociales (RSA, allocations familiales, AAH, etc.) de 4 %
- la revalorisation des APL de 3,5 % et un plafonnement d’augmentation des loyers à 3,5 %
- la prolongation et l’élargissement de la prime Macron, créée en 2019 lors de la crise des Gilets jaunes : les employeurs pourront verser jusqu’au 31 décembre 2023 une prime exceptionnelle d’un montant maximal de 3000 euros, exonérée d’impôt sur le revenu et de cotisations et contributions sociales, pour les salariés dont le revenu équivaut à moins de trois fois la valeur du smic.

• L'Apes 31 alerte sur la situation des enfants sourds à Ramonville

En 2019, une réunion a eu lieu entre la mairie de Ramonville, le rectorat et l’Apes (Association des parents d’enfants sourds) de Haute-Garonne (31), au cours de laquelle il a été proposé une convention limitant à 56 le nombre d’élèves inscrits en maternelle et primaire au PEJS de Ramonville. Malgré le vif désaccord de l'Apes, le rectorat et la mairie ont signé cette convention quelques mois après la réunion. En juin, une autre réunion a eu lieu entre le rectorat, la mairie de Ramonville, les professeurs du PEJS et l’Apes, au cours de laquelle la limitation à 56 élèves a été confirmée. La mairie dit vouloir imposer cette limitation pour éviter que viennent des familles issues de la France entière, alors que la loi prévoit la création d’un PEJS dans chaque académie et que c’est de la responsabilité de l’Éducation nationale. Six élèves qui devaient s’inscrire à Ramonville se retrouvent donc sans affectation pour la rentrée.
L’Apes a donc envoyé un courrier à l’inspection d’académie, à la mairie de Ramonville et au député de la circonscription. L’Association nationale des parents d’enfants sourds (Anpes), le rectorat de Toulouse, le ministère de l’Éducation nationale, ainsi que le Défenseur des droits, ont aussi été alertés. L’Apes a également missionné un avocat pour vérifier la légalité de la convention limitant le nombre d’élèves. Des réunions ont été organisées avec le rectorat, la mairie et la FCPE 31 (Fédération des conseils de parents d’élèves de Haute-Garonne). Le rectorat propose d’inscrire ces six enfants à l’école de Rangueil, où sont déjà scolarisés six enfants sourds réfugiés d’Ukraine. Une solution non satisfaisante pour l’Apes, qui rappelle que les besoins des enfants sourds français diffèrent de ceux des enfants sourds ukrainiens. L’association poursuit donc sa mobilisation et appelle à la mobilisation le jeudi 1er septembre, jour de la rentrée scolaire, en face de l’école Jean Jaurès à Ramonville.

• Covid-19 : les femmes souffrant de troubles menstruels après la vaccination invitées à les déclarer

Mardi, l'Agence du médicament (ANSM) a invité les femmes touchées par des troubles menstruels depuis leur vaccination contre le Covid-19 à les déclarer sur site du ministère de la Santé. Pour aider à remplir le formulaire, l'ANSM a mis en ligne un guide d’aide à la déclaration. Les éléments recueillis doivent permettre d’évaluer s’il existe bien un lien entre la vaccination et ces troubles. Jusqu'ici, l'Agence du médicament dit avoir reçu plus de 10 938 témoignages à ce sujet.

Les troubles déjà décrits depuis le déploiement de la vaccination se manifestent généralement par des saignements anormaux, par des retards de règles ou des aménorrhées, ou par des douleurs pelviennes ou abdominales. Selon l’ANSM, la fièvre, les maux de tête, les nausées provoquée parfois par la vaccination pourrait influer sur les hormones impliquées dans le cycle menstruel. Le stress important, engendré par l'acte de vaccination, pourrait lui aussi perturber le bon déroulement du cycle menstruel.

• Joel Barish fait étape en France

Le globe-trotteur américain sourd Joel Barish est en France pour aller à la rencontre des fermiers et agriculteurs sourds. Il a ainsi déjà rencontré et filmé la cavalière Gaëlle Marollaud qui exerce dans l'Ain (01) et l’éleveur de bisons Francelys Redin installé à Valdivienne (86). Il se rendra également à la fête de l’agriculture des sourds qui se déroulera ce week-end et continuera ainsi jusqu’à mardi matin.

Profitons-en pour le présenter un peu : Joel Barish est issu d’une famille sourde, ses parents et son frère sont sourd. Son nom-signe actuel est récent et fait référence au fait qu’il « saute » de pays en pays à travers le monde. Il a déjà visité 92 pays depuis 2007, filmant les communautés sourdes pour montrer leur diversité, montrer aussi que les sourds sont capables de faire beaucoup de choses, exercer de nombreux métiers, contrairement à ce que pensent beaucoup d’entendants, être créatifs, diriger des entreprises…. Ces personnes peuvent ainsi servir de modèles aux enfants sourds. Parallèlement, Joel travaille chez Deafnation, qu'il a cofondé, il est responsable des expositions qui sont organisées tous les ans dans différentes villes des États-Unis et de la Deafnation world expo qui a lieu tous les quatre ans.

Toutes les vidéos sont diffusées sur son site et en partie sur Instagram .