- Emmanuel Macron en visite à Kiev
Le président français Emmanuel Macron, qui exerce actuellement la présidence de l’Union européenne, ainsi que le chancelier allemand Olaf Scholz, le président du Conseil italien, Mario Draghi, et le président roumain, Klaus Iohannis, se sont rendus hier à Kiev où ils ont rencontré le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
Tous les quatre ont apporté leur soutien à la démarche d'adhésion de l'Ukraine à l'Union européenne.
Emmanuel Macron a salué « l'héroïsme » de l'armée ukrainienne, et a affirmé que l’Union européenne allait poursuivre son action pour que les crimes de guerre ne restent pas impunis et pour que le droit international s'applique. La France fournira un laboratoire ADN pour permettre aux autorités ukrainiennes d'enquêter sur les crimes de guerre.
Enfin, concernant la livraison d’armes, la France va livrer à l'Ukraine six Caesar, des canons réputés pour leur précision. Ils s'ajoutent aux 12 Caesar déjà livrés depuis le début du conflit.
Le chancelier allemand Olaf Scholz a promis de son côté d'aider militairement l'Ukraine « aussi longtemps » que le pays en aurait besoin.
- Assassinat de Samuel Paty : enquête ouverte pour « non-assistance à personne en péril »
Le parquet de Paris a annoncé hier qu’une enquête avait été ouverte le 19 avril dernier pour « non-assistance à personne en péril » et « non-empêchement de crime » concernant l'assassinat de Samuel Paty.
L’enseignant avait été assassiné près de son collège de Conflans-Sainte-Honorine (78) il y a un peu plus d’un an et demi par Abdoullakh Anzorov, un réfugié russe d’origine tchétchène. L’homme, âgé de 18 ans, reprochait à Samuel Paty d’avoir montré à ses élèves des caricatures du prophète Muhammad, lors de cours sur la liberté d’expression. L’enseignant avait ensuite été l’objet de menaces sur les réseaux sociaux, jusqu’à son assassinat le 16 octobre 2020.
La famille de l'enseignant avait porté plainte début avril contre l'administration. Selon elle, des agents des ministères de l’Éducation nationale et de l’Intérieur étaient au courant des menaces qui pesaient sur Samuel Paty mais ne l’ont pas protégé.
La justice devra désormais déterminer si ces agents pouvaient avoir conscience de l’existence d’une menace réelle, ciblée et immédiate visant le professeur.
- Baccalauréat 2022 : les correcteurs en colère
Depuis quelques jours, les correcteurs du baccalauréat 2022 expriment leur colère sur les réseaux sociaux. La raison : ils découvrent que les notes qu’ils ont attribuées lors des épreuves de spécialités du bac, le mois dernier, ont été augmentées, sans leur accord.
Depuis 2021, les copies des élèves sont numérisées et regroupées sur la plateforme en ligne Santorin. Les correcteurs notent les copies via cette plateforme. C’est là qu’ils se sont aperçus que les notes qu’ils avaient attribuées avaient été modifiées.
Le ministère de l'Éducation nationale se défend en rappelant que l'harmonisation des notes est une pratique habituelle. Elle vise à corriger ce qu’on appelle les inégalités de traitement, en fonction de la sévérité ou de la clémence d’un correcteur, de sa fatigue, de sa concentration, etc. Cette tâche incombe aux commissions d’harmonisation, composées de correcteurs du bac. Ces corrections existent depuis longtemps, mais auparavant elles se faisaient à la main, copie par copie. Désormais, cela se fait sur Santorin, les changements de note sont visibles pour les correcteurs initiaux.
Plusieurs syndicats d’enseignants dénoncent un mépris de leur travail. ils estiment que cela peut porter préjudice à la sincérité de la correction des épreuves du baccalauréat, et à la confiance que les candidats et leurs familles doivent avoir à l’égard de l’institution scolaire. Ils craignent aussi que ces relevés de notes dépendent plus de choix stratégiques, politiques, que d’une véritable volonté de gommer les éventuelles inégalités de traitement.
- Netflix lance une adaptation de Squid Game en télé-réalité
Netflix a annoncé mardi que la série sud-coréenne Squid Game allait être adaptée en télé-réalité. Le tournage devrait débuter début 2023. 456 candidats s’affronteront dans plusieurs jeux, ceux de la série et quelques nouveautés, pour empocher 4,56 millions de dollars. Bien sûr, les perdants ne seront cette fois-ci pas tués.
L’annonce d’une adaptation suscite des interrogations : la série étant vue comme une critique des dérives du capitalisme, la transformer en vrai jeu lui fait perdre son caractère politique, son sens, estiment certains. D’autres craignent plutôt une banalisation de la violence, un encouragement de ce qu’il y a de pire chez l’être humain, puisque les participants pourraient être amenés à trahir, à mentir, pour gagner.
Cette annonce a été faite quelques jours après l'officialisation de la deuxième saison de Squid Game, qui ne devrait pas être prête avant 2024.
Une vidéo de la rubrique « Récap »